La Grande Vitrine

Galerie d’art photographique à Arles

Enchantement

Photographies et Livres

4 au 20 décembre 2020

C’est le titre de notre nouvelle exposition. C’est aussi l’esprit dans lequel nous sommes en cette fin d’année pour vous présenter sept photographes qui vous rappellerons la saveur des voyages vers des ailleurs mais aussi une ballade en noir et blanc dans les ruelles d’Arles.

Venez nous voir !
Vous trouverez photos et livres pour votre plaisir et pour offrir dans cette période enchantée de Noël.
Nous sommes impatients de vous revoir après cette si longue absence.

Vendredi, samedi et dimanche 11h/12h30, 13h30/19h

Annie GEHAND, Elisabeth GUYON SPENNATO, Bernard MAGNEVILLE
Patrick SEARLE, Alain WATELLIER, King MASSASSY et Malick SIDIBE

 

Annie Gehand

Née en 1942, je me suis toujours considérée comme une enfant de la guerre et cela continue de m’habiter. Je suis en retraite après un début de carrière comme ingénieur en génie civil suivi d’une longue carrière universitaire comme sociologue des organisations.
L’art a toujours occupé une grande place dans ma vie avec la musique, le dessin, la peinture… Il y a une dizaine d’années, après qu’on m’ait offert un appareil photo, l’idée m’est venu de façonner des images numériques en transformant mes photos à l’aide d’outils numériques.
Au fil du temps, mes techniques se sont affirmées et mes images se sont épurées. J’ai développé tout un ensemble d’images en Noir & Blanc, d’abord la série Epures et Idéogrammes, puis Totems. Fondées sur la recherche de formes pures, ces séries ont marqué une rupture dans ma démarche artistique qui avait longtemps privilégié la couleur et le foisonnement de formes.
https://www.facebook.com/GehandAnnie

ELIZABETH GUYON SPENNATO – photographe

Sinologue franco-maltaise originaire d’Italie, Elizabeth Guyon Spennato quitte l’Europe très jeune pour étudier. À Pékin, elle est actrice en VO et parolière de chansons chinoises à succès. De retour en France, elle publie trois romans.
En 2003, un grave accident la rend cérébrolésée. Après une chirurgie oculaire, elle retrouve une nouvelle créativité grâce à la photographie. Lauréate de la Fondation Banque Populaire, elle publie « Regards Persans, l’âme d’une génération ». Depuis, rencontres en librairies et expositions se succèdent.

« En construisant ce projet, mon souhait n’était pas seulement de capturer la beauté des regards persans, mais aussi et surtout de dévoiler leur âme, sous un angle plus intime. Laissant ainsi les Iraniens eux-mêmes montrer, à travers leur regard, quelque chose de différent de ce qui peut être présenté dans les médias en Europe. J’ai photographié en situation, sans artifice et à distance proche, des yeux qui appartiennent à une génération dite « brûlée » et qui a tant à dire au monde ».

www.elizabethgs.com

BERNARD MAGNEVILLE – photographe

Praticien en Odontologie à Marseille, Bernard MAGNEVILLE photographie avec passion depuis de nombreuses décennies. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et expositions. Son regard humaniste et coloriste s’affirme aujourd’hui au travers des différents séjours photographiques vers des contrées lointaines et plus particulièrement d’Afrique. L’Afrique avec la richesse de ses couleurs et la spontanéité de ses populations, qui offre ses splendeurs à l’objectif du photographe.

Pourquoi « l’ailleurs », pourquoi voyager pour photographier? L’ailleurs est un privilège, une échappée du quotidien qui permet de rafraichir son regard et d’errer au bonheur des rencontres, et enfin de «déclencher» sans contrainte. 

Pigments d’Afrique…
C’est à Saint-Louis, Ndar en Wolof, l’une des plus grandes villes du Sénégal et, historiquement, l’une des plus importantes, que j’ai posé mon regard. Autant d’images, de moments intenses et colorés à travers lesquels tout un chacun peut ressentir les ambiances, les odeurs, la chaleur, le silence et le bruit.

www.flickr.com/photos/bernardmagnevilles

PATRICK SEARLE – photographe

Tout jeune, patient et méticuleux, Patrick était déjà à la recherche de détails éveillant son imagination et sa sensibilité. Observant la nature sous toutes ses formes, de par le monde il s’intéresse à la richesse des valeurs humaines et à ses variétés d’expressions. La photographie lui permet de s’exprimer.

Cette exposition se concentre sur la relation qu’a l’artiste où se mêlent histoire et mémoire dans des rapports réels et imaginés ou l’observation minutieuse reste le point central.
Patrick prend ici un temps de pause dans la ligne du temps. Comme le temps de pose en photographie, il invite les visiteurs à se poser pour dialoguer avec les œuvres.
Pour lui, « Le CERCLE de la VIE » parle de la destinée, du mouvement perpétuel de régénération et de résistance de la nature.
Pour « Des SIÈCLES sous nos PAS », photographies faites à Arles, il reprend l’histoire, les strates, la persistance de la civilisation et l’importance pour notre construction, de frôler le sol sous les pas d’autres générations.
L’exposition est composée de photographies et de livres et livres d’artiste qui tous, sont des créations originales.

www.patricksearle-photo.com

ALAIN WATELLIER – photographie

Né en 1957, il devient photographe, puis réalisateur dans une société de production audiovisuelle, dans les années 80. Il travaille pour des agences publicitaires et pour le monde industriel. Attiré par les projections géantes hors les murs, il créé des spectacles audiovisuels pour accompagner la mise en scène de pièces de théâtre ou autres événements. Aujourd’hui, après une longue histoire au service de la télévision, il revient à la photographie. Son regard est plus libre et plus intimiste, il cherche la richesse des couleurs au moment où la nuit efface le jour. Ce délicieux moment où les lumières se mélangent avec magie, avant de passer à la nuit noire.

MALICK SIDIBÉ (1936 – 2016) – photographie

Né à Soloba, Mali. De l’œuvre de Malick Sidibé on connaît d’abord les photographies de reportage, prises dans les surprises-parties organisées par des jeunes gens friands de musique et de liberté, alors que le pays se prépare à l’indépendance. En 1962, il ouvre le Studio Malick à Bamako. Le portrait va constituer la majeure partie de son travail. On vient de partout pour se faire tirer le portrait par l’œil de Bamako ! Remarqué aux premières Rencontres de la Photographie de Bamako, il est exposé à la Fondation Cartier (Paris) puis dans les grandes galeries et musées du monde entier. Il reçoit le Prix Hasselblad (Suède) en 2003 puis le Lion d’or (Venise) en 2007, pour l’ensemble de sa carrière. Il déclare : « Le visage de quelqu’un, c’est un monde. Lorsque j’en capte un, je vois le futur du monde ».

FOTOLALA KING MASSASSY – photographie

Né en 1971 en Côte d’Ivoire, il vit et travaille au Mali. Artiste inclassable, tour à tour rappeur, comédien et photographe autodidacte. À partir de 2015, il se consacre pleinement à ses photographies vibrantes et pleines d’espoir. À travers les portraits de ses héros du quotidien, il parle de l’Afrique qu’il voudrait voir « se connaître et s’aimer » et entend bien montrer « combien l’Afrique est dynamique, inventive, fertile… ». Fotolala King Massassy a notamment exposé à la Biennale de Bamako et sur l’île de Gorée (Sénégal), à Brighton (Royaume-Uni), au Canada et en France.